Pour clôturer ces 2 mois de collaboration, Tania Bruna-Russo nous fait l’honneur de marrainer la 7e et dernière vente organisée par la plateforme solidaire We Give Collab. Journaliste, animatrice radio, chroniqueuse, DJ, Tania a mille tours dans son sac, en plus d’être la meilleure amie de Cécile Togni-Purtschet, présidente d’Info-Endométriose. Tania n’est pas atteinte d’endométriose, mais elle en a été le témoin pendant de nombreuses années auprès de Cécile. Pour sensibiliser au maximum, elle a invité amis, artistes, marques et restaurateurs qui mettront aux enchères des lots précieux.

Pour nous soutenir une dernière fois, le RDV est fixé dimanche 4 juillet 2021 à 19H sur le compte @we_give_collab et enchérir sur une trentaine de lots. Mardi 6 juillet, la vente sera clôturée à 19H tapante et tous les bénéfices seront reversés à Info-Endométriose.

Rencontre avec la marraine de cette 7e édition :

– Peux-tu nous raconter la première fois que tu as entendu parler de l’endométriose ? 

C’est grâce à mon amie Cécile Togni-Purtschet, la Présidente de l’association. En l’occurrence, nous ne nous étions pas vues depuis longtemps, je n’étais pas à Paris à l’époque et j’ai découvert son combat pour l’endométriose via son compte Instagram. J’ai compris que c’était son combat personnel et qu’elle s’était engagée à fond pour en faire une cause publique. J’étais évidemment très fière d’elle et de toutes ces femmes qui se battent au quotidien contre ça.

– Ta meilleure amie, Cécile Togni-Purtschet, est présidente de l’association,  comment t’a-t-elle sensibilisée à l’endométriose ? C’est un sujet que vous abordez sans tabou ? Quels souvenirs marquants as-tu à ce sujet ? 

J’ai toujours su que Cécile avait des problèmes d’ordre gynécologiques, elle me l’a raconté quand nous nous sommes rencontrées il y a déjà plus de 20 ans. A l’époque, on ne parlait pas d’endométriose et je ne suis pas sûre que grand-monde savait ce que c’était. Pas même les gynécologues… Cécile vivait donc avec une souffrance terrible, une maladie non identifiée et un problème tel qui l’empêchait de faire un enfant, sans pouvoir lui donner un nom ou une explication. Elle l’a finalement trouvé, à l’approche de la quarantaine, en consultant des spécialistes tels que Chrisoula Zacharopoulou. C’est un parcours long, difficile, isolé, qui ne devrait pas être la norme – et pourtant, ça l’est encore. 

– Pourquoi c’est important pour toi de participer à cette vente et de marrainer la dernière ? 

Parce que je suis une femme. Et qu’à ce titre, je sais ce que c’est que d’avoir des règles parfois pénibles, d’essayer de faire un enfant, d’avoir des maladies intra-utérines, etc. Mais que je n’ose même pas imaginer ce que c’est que d’être atteinte d’endométriose, de ne pas avoir d’interlocuteurs ou de réponses à ses questions, d’être potentiellement infertile, d’être prise pour une petite nature ou une folle hystérique, de devoir prendre des anti-douleurs ou des hormones à vie, de souffrir intensément chaque mois, parfois pendant les rapports sexuels ou en allant aux toilettes, parfois jusqu’à en vomir ou s’évanouir… J’ai entendu des témoignages bouleversants sur ces sujets et je ne comprends pas qu’une maladie qui touche au moins 1 femme sur 10 ne soit pas plus considérée. Donc je m’engage aux cotés d’Info Endométriose pour que, non seulement ce soit le cas, mais qu’on récolte en plus des fonds pour sensibiliser dans les collèges, dès la puberté, au moment où les règles commencent… et les ennuis avec. C’est important.

– Peux-tu nous dire quelles surprises tu nous réserves pour cette dernière vente ?

Je suis vraiment heureuse que de nombreux.euses artistes aient accepté de participer à la vente ; on va donc pouvoir acheter des oeuvres de Jean-Philippe Delhomme, Stéphane Manel, Marion Berrin, Adeline Mai, Olivier Amsellem, Romain Laprade, Pierre Andreotti… Rien que pour ça déjà, ça vaut la peine ! Il y aura aussi de la musique électronique (Lewis OfMan, Maud Geffray, Yanis), de la bonne bouffe (Racines, The Social Food, Balbosté, Caro Diario, The Hood, Liza, Épicerie L’Idéal), des looks trop cools (Kitsuné, Felipe Oliveira Baptista, Bourgine, Christina Sfez, Ines Olympe-Mercadal), du lifestyle super chic (Margaux Keller, Les Néréides, La Romaine Éditions, Boubou Fragile), de la culture cool (The Skirt Chronicles, Mélanie Elbaz), de la beauté (Seasonly, Sillages Paris) et des nuits d’hôtels (Hôtel Amour, Les Cabanettes)… En plus, des lots foufous comme un café avec Lauren Bastide pour papoter féminisme, un poème inédit d’Haydée Touitou, une choré avec I Could Never Be a Dancer, un tournage avec Mina Soundiram, une cueillette urbaine avec Mint Magazine ou des places pour le spectacle des Perruques de Thomas !

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